Des connaissances qui s’accumulent et un objectif : agir précocement
Les connaissances sur la maladie d’Alzheimer ont largement progressé ces cinq dernières années. Les lésions cérébrales, initialement décrites dans les autopsies des personnes atteintes de cette maladie, se voient aussi chez des personnes âgées sans trouble cognitif majeur de leur vivant. De fait, les plaques amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires semblent débuter 10 à 20 ans avant les premiers signes cliniques.
Ces anomalies biologiques cérébrales sont maintenant explorées in vivo par des biomarqueurs du liquide cérébrospinal et peut-être bientôt du sang, ou par imagerie par émission de positons grâce à de nouveaux traceurs. La physiopathologie pourrait commencer par une accumulation anormale de peptide amyloïde suivie d’une agrégation anormale de protéine tau, ou de tau anormalement phosphorylée, mais d’autres facteurs pourraient intervenir comme facteurs d’aggravation ou de protection, tels que la neuro-inflammation et l’activation des cellules microgliales, les facteurs vasculaires que sont les micro-lacunes, les micro-saignements et les anomalies de la barrière hémato- encéphalique ou enfin la réserve cognitive.
La maladie d’Alzheimer est donc une maladie biologique initiale. La recherche actuelle s’oriente sur les marqueurs sanguins anormaux qui pourraient permettre un diagnostic et, sur le plan thérapeutique, sur des essais cliniques utilisant les immunothérapies anti-amyloïde qui pourraient agir sur le déclin cognitif en diminuant la charge amyloïde... Lire plus
Ces anomalies biologiques cérébrales sont maintenant explorées in vivo par des biomarqueurs du liquide cérébrospinal et peut-être bientôt du sang, ou par imagerie par émission de positons grâce à de nouveaux traceurs. La physiopathologie pourrait commencer par une accumulation anormale de peptide amyloïde suivie d’une agrégation anormale de protéine tau, ou de tau anormalement phosphorylée, mais d’autres facteurs pourraient intervenir comme facteurs d’aggravation ou de protection, tels que la neuro-inflammation et l’activation des cellules microgliales, les facteurs vasculaires que sont les micro-lacunes, les micro-saignements et les anomalies de la barrière hémato- encéphalique ou enfin la réserve cognitive.
La maladie d’Alzheimer est donc une maladie biologique initiale. La recherche actuelle s’oriente sur les marqueurs sanguins anormaux qui pourraient permettre un diagnostic et, sur le plan thérapeutique, sur des essais cliniques utilisant les immunothérapies anti-amyloïde qui pourraient agir sur le déclin cognitif en diminuant la charge amyloïde... Lire plus